
Depuis minuit, les nouvelles taxes sur les recharges de crédit, les factures et les opérations de retrait d'argent sont désormais en vigueur, conformément aux dispositions légales actuelles. Ces prélèvements sont destinés à alimenter le Fonds de Soutien aux Projets d'Infrastructure de Base et de Développement Social.
Les modalités des prélèvements sont :
- 10% sur les recharges de crédit, qu'elles soient par facture , carte à gratter ou pas ainsi que les forfaits de tout genre ;
- 1% sur toutes les opérations de retrait d'argent via le service Orange Money.
L'introduction de ces taxes marque un tournant dans l'implication des citoyens dans le financement des infrastructures publiques. Chaque malien, qu'il soit consommateur de services numériques ou utilisateur des plateformes de retrait d'argent, est désormais appelé à contribuer à l'effort national.
À travers ces contributions, l'État malien entend financer des projets d'envergure ayant un impact direct sur le quotidien de la population : accès à l'eau, à l'électricité, aux infrastructures sanitaires et aux équipements éducatifs. Ces mesures visent à renforcer les bases d'un développement social durable et inclusif.
Cependant, l'instauration de ces prélèvements ne pourra se traduire par des résultats tangibles que si la gestion des fonds collectés respecte les normes strictes de transparence et de rigueur.
Le message est clair : l'argent des contribuables doit être utilisé exclusivement pour les objectifs pour lesquels il a été collecté, à savoir la construction d'infrastructures de base et le soutien au développement social. Toute mauvaise gestion ou tentative de corruption sera non seulement condamnée, mais aura également des répercussions sur la légitimité.
L'instauration de ces nouvelles taxes représente un moment charnière dans la stratégie de développement du Mali. Ce processus n'est pas simplement une question de financement ; il est le reflet d'un engagement collectif pour un avenir meilleur.
La Rédaction de Nouvelles du Mali