Le mariage arrangé est une pratique ancienne qui perdure dans de nombreuses cultures au Mali. Dans ce type d'union, les familles jouent un rôle crucial dans la sélection des partenaires, souvent en tenant compte des aspects sociaux, économiques et culturels.

Cet article explore comment cette tradition 

se transforme à l'ère moderne, où les jeunes générations revendiquent plus de liberté tout en respectant certaines coutumes familiales. Au mali, dans certaines familles, voire même culture, le mariage arrangé est accepté car elle permet de conservé, de préservé et de transmettre les coutumes et les valeurs de nos traditions dans la communauté. 

Alors que le mariage d'amour est souvent considéré comme la norme dans de nombreuses sociétés occidentales, le mariage arrangé continue d'être populaire dans diverses cultures notamment au Mali. Cet article s'intéresse également aux témoignages de personnes ayant vécu les deux types d’expériences : le pour et le contre.  

Les parents choisissent un(e) époux(se) pour leurs enfants sans qu’ils est un mot à dire. Souvent même, ils leur montrent juste une photo et ils se reverront juste après une fois avant les fiançailles et ensuite quelque fois avant le mariage. Autre fois dans d’autres communautés, ces mariages sont conclus depuis la naissance de l’enfant de façon à renforcer l’inclusion au sein des communautés car nul ne sait à l’avance l’avenir des enfants.

L’éducation et le comportement joue un rôle bien important dans la décision des parents. Ces derniers vont jusqu’à mener une investigation sur les futures mariées avant de faire une demande. 

Dans certaines familles au Mali, la majorité des filles sont privées de sortis surtout concernant les distractions car les familles souhaitent qu’elles préservent leur virginité jusqu’au mariage. C’est une question d’honneur même si cette tradition est menacée par la modernisation.

Comme le confirme Mme Rose Diakité, une conseillère conjugale réputée que nous avons consultée. Selon elle, le nombre de jeunes filles vierges lors de leur mariage de nos jours à beaucoup diminuer contrairement au mariage d’autre fois. Malheureusement dans la pratique, on constate que les jeunes filles regrettent par la suite d’avoir eu ce premier rapport avec un homme qui ne les ont pas honorés. Selon elle : « le paradoxe s’est que je reçois régulièrement des demandent d’hommes qui recherchent des femmes vierges à marier malgré qu’ils s'étaient mis en relation de cinq à huit ans avec d’autres femmes auparavant. »

Au Mali, les traditions veulent que la fille soit vierge pour éviter le vagabondage sexuel et surtout préserver la dignité et l’honneur de la femme au sein de la société.

Les futures marier voudrait choisir la personne avec qui il aimerait passer leur vie, mais il y’a des parents qui n’approuvent pas le choix de leurs enfants. 

Une femme nommée MD de 40 ans et mère de 7 enfants nous explique que lors de son mariage elle a dit juste « oui » à la mairie pour ne pas aller à l’encontre de ses parents. Cependant et avec le temps, elle a fini par accepté ce choix car son mari était quelqu’un de compréhensible et d’aimant. Qui l’a aidé et soutenue durant une vingtaine d’années de mariage.

Une autre jeune femme nommée Madina de son nom d’anonymat âgée de 32 ans, nous fait savoir qu’elle à refuser le choix de ses parents. Aujourd’hui, elle regrette ce choix car elle n’arrive pas) trouver un homme de son choix. Elle a plutôt préféré poursuivre ces études et s’investir sur le plan professionnel qui lui réussit d’ailleurs. Selon elle, c’est justement cette autonomie qui fait peur aux hommes qui seraient tenter de l’épouser.

Ces genres de cas sont jugées dans la communauté.  D’autres auront même du mal à se marier. Selon Monsieur Diarra Yacouba, : « il vaut mieux marier une femme divorcée (blessée de guerre) qu’une femme célibataire endurcie car elle ne sera soumise aux principes du chef de famille. »

Autres personnes, autres avis : un jeune homme de 36 ans à son tour raconte qu’il a divorcé après avoir épousé sa cousine que ses parents lui avaient donner. Seulement à l’issu de trois années de mariage, les deux se sont séparés. Selon lui : « elle n’était pas amoureuses et ne faisait aucun effort pour changer ». Toujours selon lui, ce mariage fragiliser les relations au sein de la famille.

 

Nous pouvons en conclure que le mariage arrangé est un couteau à double tranchant : autant, il peut consolider les liens familiaux et pérenniser les traditions, autant il peut un facteur de désaccord et de séparation. 

Mariage arrangé ou pas, il est nécessaire que les conjoints mariées apprennent à se connaitre et à se respecter dans les règles du mariage et de nos traditions et coutumes.

Korotimi Thera pour NouvElles du Mali