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En exclusivité cette année, nous vous proposons votre nouvelle émission: A VOUS L'INFORMATION ! A vous l'information : votre émission qui va vous permettre de faire votre propre analyse des informations que vous rencontrez sur les réseaux sociaux.
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Dans le cadre du mois de la solidarité, Nouvelles du Mali a décidé de mettre la lumière sur Djénèba Fofana, une jeune dame de 22 ans vivant avec un lourd handicap.
Nouvelles du Mali : Qui es- tu ? D’où viens-tu ?
Djénèba Fofana: Je m’appelle Djénèba Fofana, j’ai 22 ans et j’habite à Konatébougou
Nouvelles du Mali : Es-tu mariée ? As –tu des enfants ?
Djénèba Fofana : Je ne suis pas mariée et j’habite toujours chez mes parents.
Nouvelles du Mali : Tu as quel handicap ? Tu as toujours été dans cette situation ?
Djénèba Fofana : Je suis paraplégique c’est-à -dire que mes quatre membres sont paralysés. J’ai contracté une maladie dans l’enfance et c’est cela qui a causé ma paralysie. Mes parents m’ont amené faire des traitements aussi bien à l’hôpital que chez des tradithérapeutes mais sans succès car je suis restée paralysée et je me déplace en fauteuil roulant.
Nouvelles du Mali : Si tes membres ne fonctionnent pas alors comment tu déplaces ton fauteuil ?
Djénèba Fofana : Je suis toujours accompagnée par quelqu’un car mon fauteuil n’est pas électrique donc la personne pousse par derrière.
Nouvelles du Mali : As –tu été à l’école ?
Djénèba Fofana : Oui mais je n’ai pas pu étudier à cause de ma paralysie donc j’ai dû abandonner.
 Nouvelles du Mali : Comment est le regard des gens quand tu sors ?
Djénèba Fofana : Je ne considère pas beaucoup le regard des autres et puis je n’ai jamais été confrontée à des stéréotypes ou même marginalisée lors de mes sorties en public.
Nouvelles du Mali : Si quelqu’un veut t’aider aujourd’hui, qu’est ce que tu aimerais avoir ?
Djénèba Fofana : Je rêve d’avoir un luxe beauté ainsi je pourrais chercher une personne  pour m’aider à gérer.
Nouvelles du Mali : Quel est ton dernier mot ?
Djénèba Fofana : Je lance un appel aux personnes vivant avec handicap comme moi : ne pas baisser les bras, ne pas être fatalistes, avoir confiance en soi, accepter son handicap car ce qu’on a aujourd’hui peut arriver à n’importe qui demain.
Fatoumata Diaby pour Nouvelles du Mali