La loi est dure mais c’est la loi » a déclaré IBK face au problème de Djenè Sogodogo, la dame qui a insulté le président et les dirigeants du pays.

Malgré les excuses présentées par Djenè aucour d’une vidéo rendue publique sur les réseaux sociaux,  selon IBK, sa personne à lui seul peut pardonner sans soucis à cette mère de famille, mais en tant que chef d’état de 18 millions de maliens, il ne saurait tolérer de telles attitudes.

Non seulement, il n’a pas bougé le petit doigt pour qu’elle soit libérée, il déclare ouvertement qu’il ne se mêlera pas de la justice du pays et ordonne au corps judiciaire de continuer à appliquer la loi dans toute sa rigueur.

Même s’il affirme lui avoir pardonné, les faits parlent d’eux même, car la semaine passée, une autre personne du nom de Bouba Fané avait été libérée pour des faits similaires après avoir présenté ses excuses et regrets. Pourquoi Djénè Sogodogo ne Bénéficie pas de cette faveur ?

Djenè Sogodogo a prouvé à plus d’une reprise regretté ses condamnables actes et implorer la clémence de ceux qu’elle a offensés mais IBK, le principal concerné par les injures de la jeune femme, n’a pas daigné accéder aux sollicitations des autorités religieuses du Mali tendant à obtenir sa libération.

Des excuses émouvantes des enfants de la prisonnière, l’émoi national ajoutés à l’intervention des leaders coutumiers n’y changeront rien Djenè Sogodogo croupi en prison, pas parce qu’elle a tué mais qu’elle a insulté faisant d’elle un exemple pour décourager les autres.

A bon entendeur salut !

Mariam Kouyaté pour Nouvelles du Mali