Keneya Jemu Kan (KJK) est un projet qui a été financé à hauteur de trente-cinq millions de dollars US soit plus de vingt milliards de Fcfa afin de soutenir les efforts du gouvernement du Mali dans sa quête d’une meilleure santé sexuelle et reproductive des populations.
Prévu pour une période de 2014 à 2019, ce projet soutenu par l’agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID) a tenu la cérémonie de clôture de ses activités à l’hôtel de l’Amitié, ce jeudi 21 novembre 2019, en prélude de la clôture officielle qui doit se faire le 6 décembre.
C’est un projet de communication et de promotion de la santé en général et de la santé de la reproduction en particulier, mis en œuvre par le centre des programmes de communication de l’université Johns Hopkins soutenu par ses partenaires.
Ce projet a beaucoup contribué à une meilleure compréhension des questions de santé sexuelle et reproductive des populations locales, comme l’a précisé Monsieur Issiaka Daffé, le Directeur pays du projet KJK.
On peut citer entre autres réalisations la conception et la mise à disposition d’une application mobile dénommée « IKOLOSI » qui veut dire en langue Bamanankan « prends soin de toi ».
Cette application mobile a pour but d’informer, conseiller et orienter les jeunes et les adolescents sur les questions de santé sexuelle et reproductive au Mali.
Cette cérémonie de clôture s’est tenue sous la présidence du représentant du Ministre de la santé et des affaires sociales, monsieur Mamadou Sow.
Dans son allocution, Monsieur Mamadou Sow n’a pas manqué de transmettre les engagements du Ministre ainsi que celui de tout le gouvernement pour l’amélioration de la santé des populations Maliennes, surtout celle de la mère et de l’enfant.
Le cinquième adjoint au Maire de la commune II, a quant à lui dans son discours remercié tous ceux qui ont participé de près ou de loin au projet.
Le Directeur de l’USAID au Mali, Monsieur Scott Dobbertienn, a pris la parole pour exprimer sa fierté quant aux résultats du projet : « le taux de couverture de contraceptif est passé de moins de 10% il y a cinq ans à plus de 16% l’année dernière. Le taux d’accouchement assisté est passé de 50% à 67%. » A-t-il déclaré.
Madame la représentante au Mali du centre des programmes de communication de l’université de Johns-Hopkins a commencé son discours en ces termes : « permettez-moi tout d’abord au nom du centre que j’ai l’honneur de représenter au Mali, de m’acquitter d’un agréable devoir, celui d’exprimer ma profonde gratitude aux autorités maliennes pour l’excellence de la collaboration entre gouvernement du Mali et le projet USAID/Keneya Jemu Kan. »
Elle a terminé pour dire que l’apport de tous est nécessaire pour la pérennisation des actions déjà menées.
La cérémonie s’est clôturée avec la remises des attestations de reconnaissances.
Mariama Fadiga pour Nouvelles du Mali