Le Granada hôtel de l’Amitié a abrité ce 15 Octobre 2024 le lancement synchronisé de 11 régions du Mali de la Caravane africaine pour la justice climatique qui se tiendra sur trois (3 ) jours.
Cette caravane initiée et organisée par OXFAM-MALI avec le concours de plus de 150 associations de la société civile parmis lesquelles l’Association « Femmes et TIC », a pour but de mobiliser et de sensibiliser la population sur les effets néfastes du changement climatique surtout dans le contexte de l’état de catastrophe nationale que connait le Mali.
Après la cérémonie d’ouverture le lancement a débuté par un panel de haut niveau sur : les enjeux et perspectives de la justice climatique ; comment l’alliance a été mise en place au Mali et comment se passe l’organisation de la caravane ; pourquoi sa pertinence et son importance au Mali ; Focus sur la COP29 et les avancées des négociations.
Cette thématique constitue de nos jours un défi pressant pour notre époque.
Le changement climatique est une triste réalité néfaste à la vie sur terre. Le Mali étant situé à l’épicentre du sahel , il se retrouve confronté au marasme du changement climatique. Le pays est frappé de plein fouet par les effets désastreux de ce phénomène mondial avec une agriculture éssentiellement basée sur la pluviométrie qui est soit de trop ou de moins selon les années. D'après les statistiques avancées par OXFAM, la production agricole au Mali a chuté de 34% depuis les années 1981 à cause des variations de la pluviométrie.
Pour sa 3ième édition, cette caravane se fixe pour principal objectif, la contribution à l’interpellation des différents acteurs à savoir la communauté internationale, les responsables internationaux et nationaux, à relever des défis climatiques en Afrique.
La conférence et les discours du jour nous interpelle tous en tant que citoyen comme l’a rappeler le modérateur : « Il faudra honorer le contrat naturel avec Mère Nature ».
Que chacun respecte les engagements pris lors de la COP27 et qu’au lieu que ce soit des dettes qu’ils nous accordent, les pays les plus riches qui sont leus plus pollueurs doivent prendre en charge les dégâts causés par le réchauffement climatique en Afrique.
Les activités se porsuivront durant les trois jours par une mobilisation de masse qui prend son départ au monument de l’Indépendance pour terminer à la place du cinquantenaire.
La troisième journée ou clôture se fera au parc National de Bamako et regroupera les acteurs pour une sensibilisation sur le sujet.
Les caravaniers des 11 régions à savoir : Kayes, Koulikoro, Ségou , Dioila, Bla, Bougouni, Bandiagara, Ménaka, Gao, Tombouctou, Kidal et le district de Bamako se sont donnés pour tâches la mobilisation et la sensibilisation de la population face à l’éffet négatif du changement climatique.
Ismaila Diabaté pour NouvElles du Mali