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Le portage est une technique utilisée pour porter un enfant au dos génaralement pratiqué en Afrqiue de l'ouest.

Au Mali et dans beaucoup d’autres pays, les bébés sont portés au dos dès la tombée du nombril du nourrisson jusqu’à peu près 2 ans révolu selon le poids de l’enfant.

Le portage au dos s’effectue de génération en génération depuis bien longtemps. Pour mettre les bébés au dos, les femmes maliennes utilisent un linge exclusivement dédié pour cela appelé «  bamboulan ».

Le portage est avant tout un plaisir partagé entre le parent et l’enfant. Porter un enfant au dos nécessite moins d’énergie que le porter directement dans les bras. Il laisse la possibilité à la maman de veiller en même sur son enfant et d’avoir les mains libres pour vaquer à ses multiples occupations.  Le portage facilite la formation du lien d’attachement entre le porteur et l’enfant car grâce à son système de peau à peau les deux sont directement en contact, les corps à la même température. Il a un effet calmant sur le bébé et donc l’aide plus facilement à trouver le sommeil quel que soit son état d’agitation.

D’après madame Diaby mère de famille : « j’ai trois enfants et j’ai  toujours porté mes enfants au dos et je le fais d’ailleurs dès la cicatrisation du nombril à partir de un mois environ car je retrouve toujours à travers cet acte un peu de ma grossesse même si mon enfant n’est plus dans mon ventre.»

Durant toute la durée de la grossesse, le bébé est lové dans le ventre de sa mère. Une fois dehors, il a besoin de garder ses repères qu’il avait dans le ventre de sa mère à savoir : la voix de sa mère, son odeur, ses mouvements.

Selon Mah Traoré vendeuse de poisson au marché « dibida » : le portage au dos est ma technique de garde préférée. Je quitte ma maison chaque matin vers 5h du matin avec ma fille au dos pour passer la journée au marché. Elle dort et se réveille successivement à mon dos. Ainsi je l’ai à l’œil et je ne suis pas obligé de la laisser derrière moi. De toute façon ça ne me coûte rien, je suis tellement habituée à la porter au dos qu’à 8 mois maintenant la petite ne veut plus faire rentrer ses deux bras. Elle les garde en l’air et les utilisent pour toucher tout ce qui passe à côté d’elle y compris mes cheveux donc je peux affirmer qu’elle ne s’ennuie pas du tout au dos de maman. »

Porter son enfant au dos ne doit pas s’assimiler à une corvée, au contraire, c’est un geste naturel qui perd son goût une fois qu’il est effectué sous la contrainte.

Quant à la vieille Yiraba Kéita : «  du plus longtemps que je me souvienne, j’ai toujours pratiqué la technique du portage au dos avec mes     enfants et pourtant j’ai fais onze maternités. Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, ma mère m’a toujours dit dans mon enfance que seul le portage d’un bébé au dos pouvait corriger des maux de dos si l’enfant est attaché à la bonne position bien sûr car le poids du bébé se retrouve ainsi reparti sur tout le corps du porteur.

De mon temps, on ne portait jamais un enfant au dos avec autre chose que son « bamoulan »

Aujourd’hui, les gens ont perdu la valeur des choses, je vois souvent des femmes porter leur enfants avec de petites serviettes ou même leur propre pagne ce qui était déjà signe de maladie pour le bébé autrefois. Il était également interdit de se servir du « bamoulan » pour autre chose que pour porter l’enfant de risque de rendre son enfant malade.»

Pour sa part, le docteur Sidiki Diarra généraliste nous explique que: «  certaines femmes refusent de mettre leur bébé au dos pensant que cela affaisserait leur sein. Le fait que l’enfant tète affaisse plus les seins que ne pourrait jamais le faire le portage. Le pagne de portage ne s’attache pas sur les seins mais bien au-dessus et il est important de le remettre à la bonne place après beaucoup de mouvements ou lorsqu’il commence à descendre sur les seins.

Au risque de donner des maux de poitrine à la mère qui porte un enfant assez lourd, il est recommandé d’attacher solidement le pagne de sorte que le poids de l’enfant soit reparti en tous les points du dos du porteur.»

Le portage doit être considéré comme une relation d’échange entre un  bébé et sa mère car il permet au premier de se sentir en sécurité ensuite s’en suit l’apaisement des deux personnes. Les deux corps créent ainsi à travers ce contact physique un lien plus solide.

 

Mariam  Kouyaté pour Nouvelles du Mali.

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